6 février 2006
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16:45
Bien que nous soyons entrés dans l'année du chien de feu dimanche dernier, le traditionnel défilé du nouvel an chinois dans les rue du 13è arrondissement de Paris n'a eu lieu qu'hier.
C'est toujours un plaisir d'aller assister à cet événement festif et bon enfant. Les couleurs vives, les chants et les danses réchauffent la grisaille de l'hiver parisien et nous dépaysent complètement.
Note: cliquez sur les images pour les agrandir.

Les lions ne mordent pas ici, ils viennent juste vous regarder sous le nez avec leurs gros yeux et leur bonne bouille de grosse peluche :
La danse du lion nécessite de solides qualités athlétiques. Le lion est animé par deux personnes. Les mouvements de l'animal sont vifs et imprévisibles, il peut soudainement se redresser de toute sa hauteur (ce qui implique que l'un des deux danseurs soit soulevé par l'autre). La danse comporte plusieurs figures, exécutées de manière précise en suivant la musique adéquate. Cet art remonte à la dynastie des Han (vers -200).

Les associations de résidents chinois, laotiens, vietnamiens etc. s'investissent beaucoup dans ce défilé, soigneusement préparé. Les costumes traditionnels sont magnifiques, même si pafois on peut apercevoir quelques concessions fugitives à la modernité (que je n'ai hélas pu photographier, elle a raccroché immédiatement!)

Quant au dragon, que les Chinois vénèrent comme symbole de la dignité et du pouvoir, c'est un heureux présage. Le dragon du défilé peut comporter de neuf à vingt-quatre anneaux, chacun mesurant de 1,5 à 2 mètres de long. La danse du dragon remonte à la dynastie Song, au Xè siècle.

Enfin, bien que n'étant pas bouddhiste, j'ai toujours été sensible au message de celui qui, né prince, avait voulu voir le monde extérieur et avait fait de la souffrance humaine sa principale préoccupation :
J'aime tout particulièrement dans le nouvel an chinois ce mélange de spiritualité et de truculence. Il y a les gâteaux de lune que l'on s'offre en guise de porte-bonheur, ou les clémentines (toujours par paires, une bonne chose n'arrivant jamais seule). Il y a aussi les grappes de pétard (parfois de longueur impressionnante!) que l'on fait éclater pour chasser les mauvais esprits, à la grande joie des enfants.
Après le défilé, il était grand temps d'aller se réchauffer devant une tasse de thé et de fêter le second événement qui, coïncidence, tombait le même jour : la chandeleur. Une fête sympathique, gourmande, dont l'origine est très ancienne et qui a été, comme bien d'autres, opportunément "récupérée" par le christianisme au Vè siècle.
Moi qui ne brille pas toujours par mon adresse, j'ai attrapé très vite le petit coup de poignet souple et sec à la fois qui retourne la crêpe, une pièce d'or (en l'occurence ma médaille de baptême) dans la main, pour porter bonheur, là encore.
Un faux-mouvement aidant, on a tout de même failli assister à un joli loupé ...
C'est toujours un plaisir d'aller assister à cet événement festif et bon enfant. Les couleurs vives, les chants et les danses réchauffent la grisaille de l'hiver parisien et nous dépaysent complètement.
Note: cliquez sur les images pour les agrandir.

Les lions ne mordent pas ici, ils viennent juste vous regarder sous le nez avec leurs gros yeux et leur bonne bouille de grosse peluche :
nouvel an chinois -
derrière le masque du lion
deux yeux en amande
derrière le masque du lion
deux yeux en amande
La danse du lion nécessite de solides qualités athlétiques. Le lion est animé par deux personnes. Les mouvements de l'animal sont vifs et imprévisibles, il peut soudainement se redresser de toute sa hauteur (ce qui implique que l'un des deux danseurs soit soulevé par l'autre). La danse comporte plusieurs figures, exécutées de manière précise en suivant la musique adéquate. Cet art remonte à la dynastie des Han (vers -200).

Les associations de résidents chinois, laotiens, vietnamiens etc. s'investissent beaucoup dans ce défilé, soigneusement préparé. Les costumes traditionnels sont magnifiques, même si pafois on peut apercevoir quelques concessions fugitives à la modernité (que je n'ai hélas pu photographier, elle a raccroché immédiatement!)
en robe de soie
pour le nouvel an chinois -
son portable sonne
pour le nouvel an chinois -
son portable sonne

Quant au dragon, que les Chinois vénèrent comme symbole de la dignité et du pouvoir, c'est un heureux présage. Le dragon du défilé peut comporter de neuf à vingt-quatre anneaux, chacun mesurant de 1,5 à 2 mètres de long. La danse du dragon remonte à la dynastie Song, au Xè siècle.
le vol du dragon
sur les trottoirs de Paris
drôle de touriste!
sur les trottoirs de Paris
drôle de touriste!

Enfin, bien que n'étant pas bouddhiste, j'ai toujours été sensible au message de celui qui, né prince, avait voulu voir le monde extérieur et avait fait de la souffrance humaine sa principale préoccupation :
encens pour Bouddha
dix mille années de bonheur
sur notre famille
dix mille années de bonheur
sur notre famille
J'aime tout particulièrement dans le nouvel an chinois ce mélange de spiritualité et de truculence. Il y a les gâteaux de lune que l'on s'offre en guise de porte-bonheur, ou les clémentines (toujours par paires, une bonne chose n'arrivant jamais seule). Il y a aussi les grappes de pétard (parfois de longueur impressionnante!) que l'on fait éclater pour chasser les mauvais esprits, à la grande joie des enfants.
Après le défilé, il était grand temps d'aller se réchauffer devant une tasse de thé et de fêter le second événement qui, coïncidence, tombait le même jour : la chandeleur. Une fête sympathique, gourmande, dont l'origine est très ancienne et qui a été, comme bien d'autres, opportunément "récupérée" par le christianisme au Vè siècle.
Moi qui ne brille pas toujours par mon adresse, j'ai attrapé très vite le petit coup de poignet souple et sec à la fois qui retourne la crêpe, une pièce d'or (en l'occurence ma médaille de baptême) dans la main, pour porter bonheur, là encore.
Un faux-mouvement aidant, on a tout de même failli assister à un joli loupé ...
papa maladroit
une crêpe sur la tête
bébé mort de rire
une crêpe sur la tête
bébé mort de rire