22 mars 2006
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18:25
Telle un caillou tombant dans une eau calme, la soirée de lundi semble générer des ondes loin de son point d'impact!
Depuis ce matin, les discussions vont bon train sur haiku-fr et gong_haiku (la liste privée de l'AFH). Neko et moi parlons de notre expérience, notamment des aspects délicats de la lecture du haïku.
Mon expérience l'a prouvé, opter pour une lecture naturelle ne suffit pas toujours. Les mots du haïkus sont parfois très ordinaires. Un lecteur inattentif peut passer sur ce qu'il voit comme une banalité, alors imaginez un auditeur qui ne peut le relire!
C'est certain, il reste un équilibre à trouver pour laisser partir cette "bulle de savon" qu'est le haïku. Il n'est évidemment pas question de le déclamer de manière emphatique, ça reviendrait à chausser de plomb une ballerine.
La clé se trouve peut-être dans le temps de pause entre deux haïkus. Ce qui peut paraître banal à un auditeur inattentif n'est que le point de départ d'une résonance. On doit sans doute lui laisser le temps de se développer, sans quoi l'impact de ces trois petites lignes peut paraître faible sur le moment. Accorder le rythme de lecture à celui du souffle. On a coutume de dire qu'un haïku doit pouvoir se lire dans une seule respiration, ce n'est sans doute pas par hasard. Il faut laisser à l'auditoire le temps de remplir le silence avec les multiples sens suggérés, de remplir tout le champ des possibles.
Une seule solution : essayer, et donc recommencer à la première occasion!
A ce propos, d'autres soirées du même type sont envisagées en province, et ce n'est pas l'effet le moins sympathique de la séance du 20 mars (l'effet Neko!) Dès que j'aurai des précisions (dates, lieux, horaires et programmes), je ne manquerai pas d'y consacrer un billet.
Je trouve très sympathique cette éclosion printanière d'événements haïkus!
Encore une fois, il faut féliciter et remercier chaleureusement Neko pour l'organisation magistrale de la soirée du 20 mars.
Depuis ce matin, les discussions vont bon train sur haiku-fr et gong_haiku (la liste privée de l'AFH). Neko et moi parlons de notre expérience, notamment des aspects délicats de la lecture du haïku.
Mon expérience l'a prouvé, opter pour une lecture naturelle ne suffit pas toujours. Les mots du haïkus sont parfois très ordinaires. Un lecteur inattentif peut passer sur ce qu'il voit comme une banalité, alors imaginez un auditeur qui ne peut le relire!
C'est certain, il reste un équilibre à trouver pour laisser partir cette "bulle de savon" qu'est le haïku. Il n'est évidemment pas question de le déclamer de manière emphatique, ça reviendrait à chausser de plomb une ballerine.
La clé se trouve peut-être dans le temps de pause entre deux haïkus. Ce qui peut paraître banal à un auditeur inattentif n'est que le point de départ d'une résonance. On doit sans doute lui laisser le temps de se développer, sans quoi l'impact de ces trois petites lignes peut paraître faible sur le moment. Accorder le rythme de lecture à celui du souffle. On a coutume de dire qu'un haïku doit pouvoir se lire dans une seule respiration, ce n'est sans doute pas par hasard. Il faut laisser à l'auditoire le temps de remplir le silence avec les multiples sens suggérés, de remplir tout le champ des possibles.
Une seule solution : essayer, et donc recommencer à la première occasion!
A ce propos, d'autres soirées du même type sont envisagées en province, et ce n'est pas l'effet le moins sympathique de la séance du 20 mars (l'effet Neko!) Dès que j'aurai des précisions (dates, lieux, horaires et programmes), je ne manquerai pas d'y consacrer un billet.
Je trouve très sympathique cette éclosion printanière d'événements haïkus!
le printemps est là -
les bourgeons sur les branches
les haïkus aux lèvres
les bourgeons sur les branches
les haïkus aux lèvres
Encore une fois, il faut féliciter et remercier chaleureusement Neko pour l'organisation magistrale de la soirée du 20 mars.