12 décembre 2006
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18:41
Comme chaque année, les préparatifs de Noël commencent. Les vitrines se parent de rouge et blanc, d'or et d'argent. Les victuailles typiques apparaissent et les magasins ouvrent le dimanche.
Depuis que je suis gamin toutefois, une chose m'a toujours marqué, un petit bruit lancinant sur les avenues, particulièrement devant les grands magasins du boulevard Haussmann:
tintements têtus -
les cloches des Salutistes
parmi les faux Pères Noël
11 décembre 2006
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16:02
Vous avez donc devant vous la quatrième et dernière variante saisonnière de Manteau d'étoiles.
Les haïkus étant liés à ces
saisons, j'ai donc eu l'idée de ces quatre variantes différant essentiellement par leur jeu de couleurs. En toute rigueur, je devrais avoir une cinquième variante, le Nouvel An étant considéré au Japon comme une cinquième saison. Peut-être m'y résoudrai-je, mais je ne veux pas non plus singer inconsidérément un usage qui nous soit étranger. A la rigueur pourrais-je avoir un design pour le temps de l'Avent, mais on voit tellement d'effets faciles sur tous les sites, notamment commerciaux, que je ne me sens pas le coeur d'en rajouter, hormis peut-être une petite surprise pendant les fêtes.
Vous avez donc:
- le printemps, dans une harmonie de vert tendre (bandeau) et d'orange (les poèmes)
- l'été, en principe de feu, donc à dominante rouge
- l'automne que nous venons de quitter, à dominante feuille morte
- et enfin l'hiver, avec le bleu de la glace, le bleu du froid
Enfin, la galerie d'images à droite se met aussi à l'heure du blog.
Voilà, vous savez maintenant tout!
10 décembre 2006
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21:08
L'automne tire à sa fin. Les températures sont maintenant constamment au-dessous de dix degrés et on sent bien à toutes sortes de signes que l'hiver est proche.
Les manteaux et les écharpes ont fait leur apparition, le fond de l'air est frais et on installe les illuminations de Noël.
Pour toutes ces raisons, Manteau d'étoiles se pare également de ses couleurs d'hiver.
(N'oubliez pas d'appuyer simultanément sur la touche
CONTROL (ou
Ctrl) et la touche
F5 pour recharger correctement la feuille de style et toutes les images.)
Il y a aussi les sapins qui se multiplient sur les trottoirs. A bientôt deux ans, Florian nous a accompagnés ce matin pour en choisir un. Nous l'installerons demain soir après avoir remonté les décorations de la cave, je suis un peu las ce soir.
parmi les sapins
un lutin rouge hilare
Noël en avance
Continuez à voter pour le
sondage d'hier. Vos commentaires sont très intéressants, je promets d'y répondre à partir de demain. D'ici là, je vais reprendre des forces. Bonne nuit ...
9 décembre 2006
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19:13
En écrivant le
haïku d'hier, j'avais bien conscience d'y insérer une métaphore qui pourrait faire louper un battement de coeur aux tenants de l'orthodoxie. En principe,on n'insère pas de métaphore dans un haïku. J'ai eu l'occasion de développer
ma position sur la question ici.
J'ai écrit mon haïku avec spontanéité. C'est comme cela que je préfère écrire, suivant en cela le précepte de
Santoka:
tout ce qui n'est pas réellement présent dans le coeur ne relève pas du haïku.
Le verbe "épouser" s'est donc naturellement imposé pour rendre au mieux ce que je voyais. Je reconnais toutefois, en plus de la métaphore, un léger cliché. Je vous propose donc aujourd'hui cette variante:
horizon crayeux -
la terre et le ciel se fondent
quelque part vers l'ouest
Cela faisait longtemps que je n'avais pas proposé un sondage

En voici donc un: relisez les deux versions, voyez ce que l'une et l'autre fait résonner en vous et dites-moi laquelle vous préférez et pourquoi.
Richard
-
dans
L'écriture
8 décembre 2006
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22:10
Fin de semaine crevante. J'avais une grosse annonce à faire sur le web de ma boîte et je n'ai pas vu le jour.
Il paraît qu'il y a eu une tempête avec des rafales à 120 km/h (un mort dans Paris, une enseigne lui est tombé dessus!) Eh bien je n'ai rien vu, rien remarqué, ce qui s'appelle avoir la tête dans le guidon.
Ce n'est qu'en sortant ce soir que j'ai trouvé le ciel bizarre, totalement chamboulé avec des nuages pressés par un reste de vent. Les rayons du soleil perçaient par une trouée. Presque parallèles au sol, ils donnaient une lumière plate et sans couleur, presque une lumière d'éclipse. Très étrange.
horizon crayeux -
la terre et le ciel s'épousent
quelque part vers l'ouest
Allez, je vais dormir, je tombe de sommeil. Bonne nuit!
7 décembre 2006
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19:42
C'est le titre du premier cours de préparation à la naissance à la
maternité des Bluets, où Florian est né et où devrait naître notre second enfant.
C'est aussi l'événement très émouvant que j'ai vécu hier. Je crois qu'il n'y a rien de plus beau pour un futur père que ce premier contact avec son futur enfant. Christine le sentait déjà bouger depuis une bonne quinzaine de jours, quand ...
soudain, sous mes mains
caressant son ventre rond
- toc! toc! je suis là!
6 décembre 2006
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15:44
J'emmène de plus en plus souvent Florian faire de petites courses avec moi. Le bout de chou est très curieux et adore ces courtes sorties. Moi aussi!
papa et fiston
quittant la boulangerie:
chacun son croûton
5 décembre 2006
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20:12
C'était prévu, mais on avait fini par croire que la météo s'était trompé. La pluie a commencé à tomber au moment de la sortie des bureaux. Mais elle n'a pas fait les choses à moitié: à grosses gouttes glaciales. Je n'avais jamais vu autant de monde à l'accueil de ma boîte:
pluie torrentielle -
le hall de mon entreprise
refuse du monde
Certains, surpris par la soudaineté et l'importance de l'averse, cherchaient à s'abriter comme ils pouvaient:
pluie battante -
un homme cherche en vain l'abri
des branches nues de l'arbre
Inutile de dire que l'embouteillage sur le chemin du retour était conséquent. Pendant que les automobilistes et même les motos et scooters prenaient leur mal en patience, d'autres mettaient passaient l'averse plus agréablement:
pluie diluvienne -
on s'embrasse à pleine bouche
sous les portes cochères
Une fois rentrés, après le dîner, la toilette et le coucher du fiston, le gros de l'averse était passé et la sérénité retrouvée:
fenêtre entrouverte
dans le bruit frais de la pluie
bat le coeur du monde
Puis, ce fut fini:
après la pluie
la lune au fond du seau
reste prisonnière
4 décembre 2006
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19:00
la rivière aux eaux noires
même les étoiles
y sont tombées
3 décembre 2006
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20:50
Et revoici un changement de temps brutal. Ce matin, le vent souffle par rafales vous giflant en outre d'une petite pluie glaciale:
rafales de pluie -
dans la rue un homme et son chien
courbent l'échine
Même les oiseaux se cachent:
pluie et vent glacés -
délaissées sur la margelle
des miettes de pain
Au marché, c'était assez épique:
rafales de vent
dans les calicots
le marché prend l'eau
rafales de vent -
tous les marchands aux piquets
le marché s'envole
Et toujours ce vent mordant qui vous coupe le visage, donnant parfois néanmoins des idées d'achat:
rosies par la bise
les joues de la marchande
- acheter des radis
J'avais bien habillé Florian pour l'emmener avec moi, avec au moins trois couches de vêtements sous sa combinaison pilote. Le petit lutin tout fier se promenait parmi les fruits et légumes en les nommant plus ou moins exactement. Ainsi, banane est parfaitement dit, mais le raisin devint le zin et les clémentines les mentines!
marché du dimanche -
tenant mon fils par la main
qui est le plus fier?