12 janvier 2006
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10:08
J'ai reçu samedi dernier un coup de fil très déplaisant. L'actuel président d'une association dont je m'occupe depuis plusieurs années m'a appris que nous étions menacés suite à une décision brutale et autoritaire de la fédération à laquelle nous appartenons. Je m'étais beaucoup investi dans cette association, je l'ai même présidée l'an dernier. Ses membres sont des amis et le changement annoncé et imposé met inévitablement en péril la cohésion du groupe, voire l'existence de l'association.
Depuis, je dors mal, je me réveille en pleine nuit, j'ai des problèmes de concentration et je n'arrivais même plus à composer de haïkus. Trop d'amertume, qui m'empêchait d'observer et de prendre le recul nécessaire à l'écriture. Curieusement, c'est le fait même de formuler ce problème et d'en verbaliser la cause qui a débloqué la situation:
Je parle bien sûr du déblocage de l'écriture, parce qu'il y a peu d'espoir pour le reste. Les choses vivent et elles meurent, c'est l'impermanence, il faut s'y faire.
Depuis, je dors mal, je me réveille en pleine nuit, j'ai des problèmes de concentration et je n'arrivais même plus à composer de haïkus. Trop d'amertume, qui m'empêchait d'observer et de prendre le recul nécessaire à l'écriture. Curieusement, c'est le fait même de formuler ce problème et d'en verbaliser la cause qui a débloqué la situation:
nuit d'insomnie
j'ai regardé la lune en face
et j'y suis resté
j'ai regardé la lune en face
et j'y suis resté
Je parle bien sûr du déblocage de l'écriture, parce qu'il y a peu d'espoir pour le reste. Les choses vivent et elles meurent, c'est l'impermanence, il faut s'y faire.
Tout est comme une rivière, on n'entre jamais deux fois dans la même eau
(Bouddha)
(Bouddha)