9 juillet 2008
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Lorsque j'étais enfant, c'était la mode des statues dans les jardins. Ma mère adorait les petits anges, aussi en avions-nous mis plusieurs. Certains étaient l'allégorie d'une saison, mais son
préféré avait un genou en terre, la tête légèrement baissée et un doigt sur ses lèvres, comme pour garder un secret. Nous l'appelions "l'ange discret". Il n'a pas résisté au temps, ni à la grande tempête de 1999.
Je me promenais l'autre jour dans le jardin. C'est curieux comme une vision du passé peut se superposer à la réalité présente. Je commence vraiment à comprendre, presque physiquement, que temps et espace sont des dimensions illusoires dont on peut s'affranchir par le souvenir.
Je me promenais l'autre jour dans le jardin. C'est curieux comme une vision du passé peut se superposer à la réalité présente. Je commence vraiment à comprendre, presque physiquement, que temps et espace sont des dimensions illusoires dont on peut s'affranchir par le souvenir.
jardin de mon enfance -
là ou poussaient les iris
un ange brisé
là ou poussaient les iris
un ange brisé