28 octobre 2006
6
28
/10
/octobre
/2006
11:52
J'entame un nouveau carnet. A chaque fois, c'est la même impression devant ces pages blanches, je me demande où ce nouveau carnet m'amènera dans l'écriture:
Pour les trois premiers carnets, tout commençait par le même rituel: reporter dans le nouveau les haïkus inachevés du précédents ainsi que les instants perçus que je voulais fixer par un haïku sans en avoir eu le temps. Tout ceci s'accumulant, j'ai depuis opté pour une autre solution: les inachevés ont à présent leur propre carnet, et je démarre ainsi à chaque fois sur un carnet propre.
Je consulte les inachevés régulièrement, soit lorsque je n'ai rien vu de la journée me donnant envie d'écrire, soit en fin de semaine lorsque j'ai un peu de temps pour me repencher tranquillement sur ces "espoirs de haïkus".
On conseille souvent, lorsqu'un haïku "ne vient pas", de le laisser un peu reposer comme une pâte. Le travail se fait parfois tout seul, il m'est arrivé de constater que j'avais trouvé les mots qu'il fallait sans en avoir conscience et l'inachevé était en fait terminé. Sympathique!
Autre cas de figure, le repos et le recul donnent un oeil neuf, moins impliqué dans le moment, ce qui permet de trouver la formulation adéquate plus aisément. Un haïku sur lequel on a passé des heures peut ainsi être achevé en trente secondes. C'est une sensation très gratifiante.
Enfin, il y a les rebelles, les retords. Ceux-là dorment dans le carnet d'inachevés depuis longtemps. De vieux amis exigeants, qui ne se livrent pas facilement et attendent leur heure. Ce sont sans doute les meilleurs, mais le moment a peut-être été vécu trop tôt pour que je puisse le transcrire sur le champ et mon écriture doit évoluer. Ces haïkus rétifs sont pour moi un motif supplémentaire et très stimulant de progresser dans mon écriture. La route est encore longue ...
carnet neuf -
à nouveau
tout est possible
à nouveau
tout est possible
Pour les trois premiers carnets, tout commençait par le même rituel: reporter dans le nouveau les haïkus inachevés du précédents ainsi que les instants perçus que je voulais fixer par un haïku sans en avoir eu le temps. Tout ceci s'accumulant, j'ai depuis opté pour une autre solution: les inachevés ont à présent leur propre carnet, et je démarre ainsi à chaque fois sur un carnet propre.
Je consulte les inachevés régulièrement, soit lorsque je n'ai rien vu de la journée me donnant envie d'écrire, soit en fin de semaine lorsque j'ai un peu de temps pour me repencher tranquillement sur ces "espoirs de haïkus".
On conseille souvent, lorsqu'un haïku "ne vient pas", de le laisser un peu reposer comme une pâte. Le travail se fait parfois tout seul, il m'est arrivé de constater que j'avais trouvé les mots qu'il fallait sans en avoir conscience et l'inachevé était en fait terminé. Sympathique!
Autre cas de figure, le repos et le recul donnent un oeil neuf, moins impliqué dans le moment, ce qui permet de trouver la formulation adéquate plus aisément. Un haïku sur lequel on a passé des heures peut ainsi être achevé en trente secondes. C'est une sensation très gratifiante.
Enfin, il y a les rebelles, les retords. Ceux-là dorment dans le carnet d'inachevés depuis longtemps. De vieux amis exigeants, qui ne se livrent pas facilement et attendent leur heure. Ce sont sans doute les meilleurs, mais le moment a peut-être été vécu trop tôt pour que je puisse le transcrire sur le champ et mon écriture doit évoluer. Ces haïkus rétifs sont pour moi un motif supplémentaire et très stimulant de progresser dans mon écriture. La route est encore longue ...