13 décembre 2006
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17:09
Suite au senryû d'hier, deux réactions intéressantes de MoHe et Philippe: la suppression du "faux", le pluriel "Pères Noël" suffisant à impliquer qu'il s'agit d'imposteurs puisque le "vrai" est unique.
C'est bien vu, et je me rallierais bien à cette suggestion.
Le senryû revu et corrigé deviendrait donc:
C'est logique, mais curieusement il me manque quelque chose.
Il s'agit d'un senryû, non d'un haïku. La force du haïku réside dans son ouverture et son pouvoir de suggestion. Un minimum de mots pour un maximum de signifié entre les mots.
Le senryû est bien plus explicite. Il parle de l'humain, de ses petits travers ou de ses grandes misères et il n'hésite pas à prendre parti. Il est volontiers décapant, satyrique, voire féroce.
Ici, j'ai voulu rendre compte de cet élan de générosité très saisonnier que l'on constate autour de Noël, de cette sorte de dédouanement qui permet de s'amuser pendant les fêtes en ayant bonne conscience alors que le reste de l'année, on oublie les pauvres gens.
Entendons nous bien: je ne donne pas de leçon (qui serais-je pour en donner?) et je ne parle pas forcément de vous ou moi. Je parle de tous ceux qui pourraient vraiment changer les choses et qui ne font rien ou si peu, laissant précisément vous ou moi supporter seul ou presque le poids d'une mauvaise conscience réveillée par le fameux et lancinant tintement de la cloche de l'Armée du Salut pendant les courses de Noël.
Les "faux Pères Noël" ne sont pas seulement les hommes en rouge affublés d'une barbe postiche ... D'où l'emploi de l'épithète "faux", qui appuie là où ça fait mal ... surtout six mois avant les élections présidentielles françaises.
C'est bien vu, et je me rallierais bien à cette suggestion.
Le senryû revu et corrigé deviendrait donc:
tintements têtus -
les cloches des Salutistes
parmi les Pères Noël
les cloches des Salutistes
parmi les Pères Noël
C'est logique, mais curieusement il me manque quelque chose.
Il s'agit d'un senryû, non d'un haïku. La force du haïku réside dans son ouverture et son pouvoir de suggestion. Un minimum de mots pour un maximum de signifié entre les mots.
Le senryû est bien plus explicite. Il parle de l'humain, de ses petits travers ou de ses grandes misères et il n'hésite pas à prendre parti. Il est volontiers décapant, satyrique, voire féroce.
Ici, j'ai voulu rendre compte de cet élan de générosité très saisonnier que l'on constate autour de Noël, de cette sorte de dédouanement qui permet de s'amuser pendant les fêtes en ayant bonne conscience alors que le reste de l'année, on oublie les pauvres gens.
Entendons nous bien: je ne donne pas de leçon (qui serais-je pour en donner?) et je ne parle pas forcément de vous ou moi. Je parle de tous ceux qui pourraient vraiment changer les choses et qui ne font rien ou si peu, laissant précisément vous ou moi supporter seul ou presque le poids d'une mauvaise conscience réveillée par le fameux et lancinant tintement de la cloche de l'Armée du Salut pendant les courses de Noël.
Les "faux Pères Noël" ne sont pas seulement les hommes en rouge affublés d'une barbe postiche ... D'où l'emploi de l'épithète "faux", qui appuie là où ça fait mal ... surtout six mois avant les élections présidentielles françaises.