Et voilà, Paris reprend son visage habituel après les fêtes. Lorsque j'étais gamin (à la campagne, donc), je n'aimais pas tellement cette période. On démonte les décorations de Noël, les guirlandes, les villes et villages redeviennent tristes et gris. Dans les magasins, les jouets font place au blanc dès le 2 janvier, bref bonjour l'utile, le prosaïque, au revoir le rêve et la féérie jusqu'à la prochaine fois.
J'ai beau avoir grandi (pas trop en taille ...), je n'aime toujours pas cette période, surtout depuis que je suis à Paris, et que je vois des sapins qui ont donné tant de joie abandonnés, souvent à même le trottoir, témoins reniés de fêtes pourtant toutes récentes. Ils m'ont toujours fait de la peine, ces sapins abattus pour quelques jours de fête puis mis au rebut:
sapins de Noël
jetés nus sur le trottoir
quelle ingratitude!